questions?
e-mail
Cours lumière (cinéma & médias digitaux)
Compléments & exemples

Accueil

Fonctions de la lumière
qualité
quantité
direction

cas pratique: analyse de la lumière

chaque mois une nouvelle analyse d'un film récent

Mon Blog sur le tournage
et la post-prod de films
que j'ai éclairés

1. Les outils
caractéristiques des projecteurs,
diffuseurs/réflecteurs, etc.

objectif > mesurer la lumière

2. Ce qu'on en fait
(direction et correction)
mot-clef: le contraste
(profondeur, couleur, découpe, netteté)

objectif > modeler la lumière

3. En pratique
La recette de base d'un éclairage standard
Check-list d'avant tournage
Hypothèses créatives
La liste d'éclairage
Le plan d'éclairage
Qui fait quoi sur le plateau?
Tournage d'une séquence type: par où commencer?
Continuité plastique (raccords)
Les erreurs courantes
- et comment y remédier
Etalonnage numérique

4. Bon à savoir
éclairer un visage
utiliser la couleur (à bon escient)
maîtriser les contrastes
filtres et/ou gélatines, que choisir? pourquoi?
maîtriser la profondeur de champ (pas encore prêt)
s'adapter aux conditions lumineuses existantes (partiel)
maîtriser les ombres (pas encore prêt)
éclairer les surfaces brillantes (pas encore prêt)
utiliser posemètres et spotmètres

éclairer des interviews

5. Biblio et filmographie

6. Ailleurs sur le web

 

quantité de lumière

Plage de sensibilité

Pour éclairer une scène, il faut "penser film", se mettre à la place d'une caméra, et se forcer à voir non pas ce qu'on voit à l'oeil nu, mais la façon dont la caméra (et la pellicule ou les CCD) voient les écarts de luminosité et de couleurs.

négatif, inversible, CCD:
du noir au blanc: le grand écart
plage de sensibilite lumiere

Pour moi, une bonne image ne comprend pas nécessairement toute la gamme de valeurs du noir au blanc, mais elle doit comporter du noir ET du blanc, même dans des proportions infimes. L'oeil et le cerveau s'en servent pour jauger toutes les valeurs intermédiaires.

Certains supports "pardonnent" moins que d'autres les erreurs de lumière:

le film négatif offre l'une des amplitudes les plus larges, tandis que les films inversibles (Super-8 par ex.) et la vidéo vont plus rapidement, à partir d'une valeur moyenne, vers le noir (et la sous-exposition) ou vers le blanc (et la sur-exposition).
Ainsi une fenêtre surexposée de 5 valeurs de diaphragme apparaîtra totalement blanc et "brûlé" en vidéo (plus aucun détail dans la fenêtre) alors qu'il sera gris très clair et rempli de détails sur le film. Pour obtenir un blanc brûlé sur le film, il aurait par ex. fallu un écart de 6 ou 7 valeurs de diaphragme par rapport à la valeur d'ouverture.

Sur les photos à droite, la seconde image est tirée d'un film 35mm, alors que la quatrième provient d'une très bonne caméra miniDV.

Jouer avec les seuils de tolérance (dans la pénombre et les hautes lumières) d'un média (film ou digital) permet d'en exprimer toute la richesse. Testez votre matériel et poussez-le dans ses retranchements.

Crucial: le choix de la pellicule ou les réglages de la caméra vidéo (dépend des choix artistiques et des contraintes)

La sensibilité des capteurs ou du film a des effets directs sur:

  • le grain (film) / le gain (vidéo)
  • la saturation des couleurs

Personne n'est vraiment d'accord sur les mérites comparés du film et du digital:

"La plage de tolérance du film reste encore 10 foix plus large que celle du meilleur média digital." Oliver Stapleton, chef op. US

"Le numérique a rejoint et dépassé le film argentique." George Lucas

  © montjovent 2002-2008